Ce roman est la description de l'éducation sentimentale et chevaleresque du jeune page Jehan de Saintré.
Illustration en couleur par le Maître de Wavrin pour : Antoine de la Sale, Le Livre des premiers amours de messire Jehan de Saintré, le vaillant chevalier (‘Petit Jehan de Saintré’), vers 1460. Brussel, Koninklijke Bibliotheek van België, Ms. 9547, fol. 23v (ici dans "Prinsen en poorters" [Les princes et les bourgeois], 1998, par W.P. Blockmans, Walter Prevenier) |
"L'armorial" prendra place sur plusieurs billets, la matière étant importante, et le présent billet permettra d'atteindre par des liens les différentes parties ou marches, au fur et à mesure de leur publication.
N.B. Mis à jour le 26 septembre 2014.
• Liste des marches
-- l'Île-de-France (dont le Beauvaisis)
-- la Champagne
-- la Flandre
-- l'Aquitaine
-- l'Anjou (dont la Touraine et le Maine)
-- le Ponthieu
-- le Vermandois
-- la Corbie
-- la Normandie
-- le Berry, le Bourbonnais et l'Auvergne
-- la Bretagne
-- l'Artois
-- la Bourgogne
-- la Lorraine et le Barrois
-- le Dauphiné
• Documents d'archives, manuscrits et imprimés
On trouve une fiche descriptive des différentes manuscrits et publications anciennes du roman, sur Gallica.
Si on est intéressé par l'auteur, on peut consulter la liste des publications d'A. de La Sale numérisées sur Gallica.
Une courte présentation de l'œuvre avec des précisions sur le contexte et la datation de la campagne de Boucicaut en Prusse en 1353 est donnée sur le site Cosmovisions. Les éléments historiques sont indiqués comme contradictoires et ne permettent donc pas d'ancrer clairement la "petite histoire" dans la "grande Histoire".
-- 1456, Le petit Jehan de Saintré
BNF Ms. NAF 10057 (version F ou manuscrit Barrois), 198 f. [source du texte de ce billet]
-- 1456-1460, Histoire du petit Jehan de Saintré
BNF Ms. NAF 20234, 201 f. [le f°1v commence en page 27]
-- 1456-1460, Le petit Jehan de Saintré
BNF Ms. Fr 19169, 194 f.
-- 1456-1460, Le petit Jehan de Saintré
BNF Ms. Fr 24379, 68 f.
-- 1518, L'Hystoyre et plaisante cronicque du petit Jehan de Saintré, de la jeune dame des Belles Cousines, sans autre nom nommer [par A. de La Sale], avecques deux autres petites hystoires de messire Floridan et la belle Ellinde [par Nicolas de Clamanges, traduit par Rasse de Brunhamel] et l'extraict des cronicques de Flandres [par A. de La Sale]. Nouvellement imprimé par Michel Le Noir. - "A la fin" : Cy finist l'Hystoire et cronicque du petit Jehan de Saintré... Nouvellement imprimé à Paris par Michel Le Noir,... le quinziesme jour de mars l'an mil cinq cens et XVII...
BNF RES-Y2-154, In-4°, 1518, Paris, Impr. Michel Le Noir, 80 ff. non ch., texte à 2 col., car. goth., fig. et titre gravé sur bois, marque typogr. de Michel Le Noir (Gallica)
-- 1553?, L'Hystoire et cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines, sans aultres nom nommer [par A. de La Sale], avecques l'histoire de messire Floridan et la belle Ellinde [par N. de Clamanges, traduit par Rasse de Brunhamel] et l'extrait des cronicques de Flandres [par A. de La Sale]. - "A la fin" : Cy finist l'Hystoire et cronicque du petit Jehan de Saintré... Nouvellement imprimé à Paris, par Jehan Trepperel, demourant à la rue Neufve Nostre Dame, à l'enseigne de l'escu de France...
BNF RES-Y2-694, In-4° , 128 ff. non ch., car. goth., texte à 2 col., fig. gravées sur bois, titre manuscrit reconstitué (Gallica)
• Éditions savantes et traduction en anglais
-- 1830, Histoire et cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles Cousines, sans aultre nom nommer / [par A. de La Sale] ; collationnée sur les ms. de la Bibliothèque royale et sur les éd. du XVIe siècle (pub. par Lami-Denozan)
Édité par Lami-Denozan, 1830, Paris, Firmin-Didot, 7-CCCLXIX-36 p. (Gallica) [dans l'introduction, on trouve citée la préface de l'édition de 1724 par Gueulette, aux pages 26 et ss.]
-- 1843, L'hystoyre et plaisante cronicque du petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des belles Cousines...
Édité par J.-Marie Guichard, 1843, Paris, C. Gosselin, 1 vol., XXI-297 p. (Gallica)
-- 1868, The history and pleasant chronicle of Little Jehan de Saintré, and of the lady of the fair cousins, without being any otherwise named
Traduit par Alexander Vance, 1868, Dublin, Moffat & Co (Archive.org)
-- 1890, L'hystoyre et plaisante cronicque de Petit Jehan de Saintré et de la jeune dame des Belles cousines
Édité par Gustave Hellény, 1890, Paris, L. Sauvaitre (Archive.org)
• Références complémentaires sur l'ouvrage et sur son auteur (complétées le 9 février 2013)
-- ANCUTA (Iuliana Ilie), 2009, Glamour, money, and love affairs. "Jehan de Saintré" and the decline of chivalry, MA Thesis in Medieval Studies, Budapest (Central European University, mai 2009, 62 p. (pdf en ligne)
-- BOSSUAT (Robert), 1937, CR de : A. Coville, 1937, Le Petit Jehan de Saintré, recherches complémentaires, Paris, E. Droz, 1937. In-8°, 153 pages, dans Bibliothèque de l'école des chartes, 1937, 98(1) : 385-386. (sur Persee)
-- HIGOUNET (Charles), 1963, Seigneurs aquitains en Prusse orientale au XIVe siècle, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 107(2):217-218. (sur Persee) (nouveau)
-- JAMME (Armand), 1995, Bâtardise et patrimoine : les débuts dans la vie d’Antoine de La Sale (1386-1411). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1995, tome 153. pp. 161-175. (sur Persee)
-- LABANDE (Léon-Honoré), 1904, Antoine de La Salle. Nouveaux documents sur sa vie et ses relations avec la maison d'Anjou. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1904, tome 65. pp. 55-100. (sur Persee, avec Appendices)
-- LANGLOIS Ernest, 1904, CR de : (1) Ernest Gossart, 1902, Antoine de la Sale. Sa vie et ses œuvres. & (2) Joseph Nève, 1903, Antoine de la Salle. Sa vie et ses ouvrages, d'après des documents inédits. Suivi du Réconfort de Mme du Fresne, du Paradis de la reine Sibylle, etc., et de fragments et documents inédits, dans Bibliothèque de l'école des chartes, 1904, 65(1) : 211-212. (sur Persee)
-- LAVISSE Ernest, 1885, Études sur l'histoire de Prusse, Paris, Hachette, 346 p. (nouveau)
-- LA SALE (Antoine de), 1995, Jehan de Saintré, édité par Joël Blanchard et Michel Quereuil, Paris, Le Livre de Poche (Lettres gothiques), 561 p. [Édition du Ms. NAF 10057 ; comprend "armorial de ceux qui partirent en Prusse", p. 334 à 355]
-- LA SALE (Antoine de), 1965, Jehan de Saintré, édité par Jean Misrahi et Charles A. Knudson.- Genève : Droz, 1965 (Textes littéraires français ; 117). [Édition utilisée par le Dictionnaire de moyen français avec pour référence : LA SALE, J.S., 1456]
-- SAMARAN (Charles), 1940, Du nouveau sur Antoine de La Salle. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1940, tome 101. pp. 239-240. (sur Persee)
-- TAYLOR Jane H. M., 1996, La fonction de la croisade dans Jehan de Saintré, Cahiers de recherches médiévales 1:193-204. (sur le site des CRM) (nouveau)
• Sources d'identification et de comparaison possible des illustrations/blasonnements
J'ai mis en gras les codes d'abrévations des armoriaux utilisés dans mes commentaires sur les notices.
-- 1375 NAV Armorial du héraut Navarre (sur Gallica)
-- 1380 URF Armorial Urfé (source supposée de PJS)
-- 1410-1420 LLG Armorial Lalaing (édition par M. Popoff en 1989)
-- 1417-1420 CAM Armorial de la Cour amoureuse (édition par C. Bozzolo et H. Loyau en 1982 et 1992)
-- 1436-1440 ETO Grand armorial équestre de la Toison d'or (édition par M. Pastoureau et M. Popoff en 2001)
-- 1456 PJS Prusse - Jehan de Saintré (différentes éditions, cf. paragraphe précédent)
-- 1445-1456 REV Armorial Revel (original sur Gallica)
-- 1454-1458 BER Armorial de Gilles le Bouvier, héraut Berry (original sur Gallica)
-- 1470-1480 (pour sa partie la plus récente) LBR Armorial Le Breton (aux Archives nationales)
-- v. 1560 LBQ Armorial Le Blancq (sur Gallica)
• L'armorial de Jehan de Saintré
"L'armorial" de Jehan de Saintré ne comporte pas d'illustration. J'ai emprunté celles de l'armorial Le Blancq (1560), car ce dernier présentait plusieurs avantages : celui d'être soigneusement rangé par marches d'armes, celui de comprendre des écus accompagnés de leur blasonnement (cela m'a permis une double vérification) et celui de totaliser plus de 3900 écus majoritairement différents, ce qui laissait l'espoir de pouvoir illustrer presque toutes les entrées.
L'armorial Le Blancq porte le nom d'un de ses propriétaires, Alexandre Le Blancq, et a été vraisemblablement réalisé dans une des marches au nord de la France (peut-être le Hainaut ?). Une caractéristique de sa mise en couleurs est d'utiliser le blanc du papier pour rendre l'argent. L'or étant souvent pâle, la différenciation or/argent n'est pas toujours très nette.
L'édition de "Jehan de Saintré" par J. Blanchard et M. Quereuil (1995) donne parfois des éléments complémentaires, provenant de versions ultérieures du roman, ce qui été signalé en italique et entre crochets [ ].
La majorité des écus représente des armes pleines (celles portées par les aînés de la branche aînée) et comporte donc très peu de brisures.
La caractéristique de la première marche, France ou Île de France, est de regrouper les seigneurs de la marche avec ceux qui étaient officiers à la cour du roi. Je mentionnerai la marche d'origine de certaines familles quand, dans LBQ, elles avaient été rattachées à une autre marche. Dans le même esprit, je donnerai le blasonnement classique sous les illustrations, en réservant mes commentaires pour les placer juste après chaque blasonnement tiré du roman.
[folio 111r] Chapitre LVIII [Comment la dame requit à Saintré d'aller en Prusse contre les Sarrazins...]
Et atant laisseray cy a parler de ces choses. Et diray des seigneurs, barons et [folio 111v] bannerés qui y furent [=qui partirent pour la Prusse], dont leurs blasons s'enssievent
Et premiers, ceulz de la marche de l'Isle de France (haut)
[qui accompaignerent la baniere du roy et Saintré ou voyaige de Prusse]
-- Le seigneur de Montmorency qui porte dor à une croix de gueulles, a .v. esglettes dasur, et crie : "Dieux ayde au premier chrestien !".
Le nombre d'alérions/aiglettes a changé au cours de l'histoire des Montmorency, passant de quatre (une dans chaque canton), à 16 puis à 20 (parfois limité à 18 à cause de l'écu qui se rétrécissait vers le bas et ne permettait d'en dessiner que quatre dans les cantons de la pointe). La Sale semble en donner 20, le chiffre cinq (.v.) pouvant correspondre au nombre d'alérions par canton. La ville de Montmorency a repris la version à 16 aiglons (voir ici) ; BER 87 (16 aiglettes) ; NAV 20 ; LBR 179 ; CAM 92 (16 alérions)
-- Le seigneur de Trye [Trie] qui porte d'or, a une bende d'asur, et crie : "Bollongne !".
BER 1472 ; ETO 54v ; LBR 154 ; URF 5 d or a le bande d azur.
-- Le seigneur de Rony [Rosny] d'or, à deux faisses de geulles, et crye "Rony !".
BER 157 ; ETO 54v ; NAV 42.
-- Le seigneur de Forest, de geulles, a .vj. merlettes d'argent.
"Forest" dans LBQ comprend dix merlettes. LBQ et PJS sont les seuls manuscrits que j'ai trouvés mentionnant cette famille, ce qui fait que j'ignore si cette famille existe toujours et si oui, quelle est la graphie exacte du patronyme.
N.B. du 26/09/2014 -- Il s'agirait de la famille Forest-Bocart qui portait «de gueules à 6. merlettes d'argent rangées en orle.» (Carpentier, 1664:577, voir ici)
N.B. du 26/09/2014 -- Il s'agirait de la famille Forest-Bocart qui portait «de gueules à 6. merlettes d'argent rangées en orle.» (Carpentier, 1664:577, voir ici)
-- Le seigneur de Vieuxpont [Vieux-Pont], d'argent, a .x. anneaux de geulles.
Le nombre d'annelets varie de six à dix selon les armoriaux ; NAV 66. Famille de Vieux-Pont, souche des sgrs de Courville (Normandie et pays chartrain, voir ici).
LBQ a deux fasces et 9 merlettes, ce qui est la forme classique ; LBR 392 ; NAV 25 ; ETO 54v n'a que sept merlettes.
-- Le seigneur de Beaumont, geronné de .xij. pieces d'argent et de geulles.
Beaumont en Gâtinais. Le gironné est normalement d'or et de gueules pour la branche aînée. Il s'agirait là d'une branche cadette qui aurait brisé par changement de couleur. On voit qu'il y a hésitation dans le blasonnement entre le gueules et l'argent comme couleur du premier giron (celui qui correspond au chef à dextre, qui est de gueules sur l'illustration). LBR 247 a un gironné de dix pièces.
-- Le seigneur de Saint-Brisson, d'asur, a fleurs de liz d'argent.
Le semé est caractérisé en héraldique par le fait que les fleurs de lis ne sont pas toutes entières ; BER 263 ; NAV 1427.
-- Le Bouteillier [Le Bouteiller], escartellé d'or et de geulles, et crye "Les Granges !"
Le Bouteiller est, au départ, un nom de fonction, en tant que grand officier du roi. C'est devenu un patronyme. ETO 54v ; BER 176 ; NAV 85. L'écartelé est d'or et d'azur dans LBR 89.
-- Le seigneur de Marrolles [Marolles] bendé de .vj. pieces d'argent et de geulles.
Le bandé est de six pièces par défaut, ce qu'on ne mentionne plus maintenant ; BER 169 ; NAV 119.
Le semis de croisettes est habituellement un semis de trèfles. LBR 336.
-- Le seigneur … [f° 112r] … d'Offémont, semblable, a trois lambeaux d'or, et crie "Offemont !".
La Sale blasonne "à trois lambeaux" ce qui indique que le lambel a trois pendants. Dans LBQ, il manque la brisure indiquant qu'Offemont est une branche cadette de la famille de Clermont. On trouve la même représentation sans brisure dans ETO 77r. Par contre, dans l'armorial Chifflet-Prinet (CPF 62), il est indiqué que la branche d'Offémont brisait par inversion des couleurs : "d'or tréflé de gueules à deux bars adossés du même" ; URF 1511.
-- Le seigneur de Gaucourt, d'ermines, a deux bars endossez de geulles, et crie "Gaucourt !".
LBR 362 ; CAM 204.
-- Le seigneur d'Espineuse, d'ermines, a ung escusson de geulles.
On peut remarquer que la forme de l'écusson est la miniature de la forme de l'écu. Normalement, il aurait dû continuer à en être la réplique diminuée, mais ce n'est pas toujours le cas. ETO Artois f°77 ; NAV 975 ; CAM 386 ; URF 1488. BER 276 donne "d'or à l'écusson de gueules".
LBQ a deux fasces et 9 merlettes, ce qui est la forme classique ; LBR 392 ; NAV 25 ; ETO 54v n'a que sept merlettes.
-- Le seigneur de Beaumont, geronné de .xij. pieces d'argent et de geulles.
Beaumont en Gâtinais. Le gironné est normalement d'or et de gueules pour la branche aînée. Il s'agirait là d'une branche cadette qui aurait brisé par changement de couleur. On voit qu'il y a hésitation dans le blasonnement entre le gueules et l'argent comme couleur du premier giron (celui qui correspond au chef à dextre, qui est de gueules sur l'illustration). LBR 247 a un gironné de dix pièces.
-- Le seigneur de Saint-Brisson, d'asur, a fleurs de liz d'argent.
Le semé est caractérisé en héraldique par le fait que les fleurs de lis ne sont pas toutes entières ; BER 263 ; NAV 1427.
-- Le Bouteillier [Le Bouteiller], escartellé d'or et de geulles, et crye "Les Granges !"
Le Bouteiller est, au départ, un nom de fonction, en tant que grand officier du roi. C'est devenu un patronyme. ETO 54v ; BER 176 ; NAV 85. L'écartelé est d'or et d'azur dans LBR 89.
-- Le seigneur de Marrolles [Marolles] bendé de .vj. pieces d'argent et de geulles.
Le bandé est de six pièces par défaut, ce qu'on ne mentionne plus maintenant ; BER 169 ; NAV 119.
Ceulz de Beauvoisis, de laditte marche de France
Le semis de croisettes est habituellement un semis de trèfles. LBR 336.
-- Le seigneur … [f° 112r] … d'Offémont, semblable, a trois lambeaux d'or, et crie "Offemont !".
La Sale blasonne "à trois lambeaux" ce qui indique que le lambel a trois pendants. Dans LBQ, il manque la brisure indiquant qu'Offemont est une branche cadette de la famille de Clermont. On trouve la même représentation sans brisure dans ETO 77r. Par contre, dans l'armorial Chifflet-Prinet (CPF 62), il est indiqué que la branche d'Offémont brisait par inversion des couleurs : "d'or tréflé de gueules à deux bars adossés du même" ; URF 1511.
-- Le seigneur de Gaucourt, d'ermines, a deux bars endossez de geulles, et crie "Gaucourt !".
LBR 362 ; CAM 204.
-- Le seigneur d'Espineuse, d'ermines, a ung escusson de geulles.
On peut remarquer que la forme de l'écusson est la miniature de la forme de l'écu. Normalement, il aurait dû continuer à en être la réplique diminuée, mais ce n'est pas toujours le cas. ETO Artois f°77 ; NAV 975 ; CAM 386 ; URF 1488. BER 276 donne "d'or à l'écusson de gueules".
Et plusieurs aultres chevaliers et escuiers de la marche de Beauvoisin (sans nombre)
(à suivre)
Bonjour Anne
RépondreSupprimerDans Histoire généalogique des Païs-Bas, ou Histoire de Cambray et du Cambresis ...
Par Jean-Baptiste Carpentier
http://books.google.fr/books?id=lC0YWG3A3HIC&pg=PA577&lpg=PA577&dq=forest+bocart&source=bl&ots=YkXsx_xmx8&sig=w6yS6lfJqmBEFPOwPVsM7lac4j4&hl=fr&sa=X&ei=1BAlVIiVD4Sd7gbIq4DQAQ&ved=0CDgQ6AEwBA#v=onepage&q=forest%20bocart&f=false
on trouve la famille Forest-Bocart avec six merlettes.
Cordialement
HJG
et c'est De gueules ... et non D'or
Merci :)
SupprimerJ'ai complété et corrigé.
Considérez Jean Le Carpentier (alias Carpentier) avec beaucoup de méfiance.
RépondreSupprimerIl "raconte" beaucoup de choses... prenant plaisir à relayer des faussetés.
Il écrit dans les années 1650-60 et Leboucq date d'un siècle plus tôt.
Pour ma part j'ignore tout de ces Forest-Bocart quelque part en Hainaut. Mais je ne sais pas tout.
Cordialement,
Dominique Delgrange
Merci.
SupprimerJ'avais mis le complément concernant la famille Forest avec un conditionnel, en attendant confirmation ou non de l'information...