J’ai choisi, comme exemple, celui de la famille Tranchelion.
Sceau Tranchelion de 1540 (d’après Brault fig. 139) |
• Un peu d’histoire pour mieux resituer la famille des Tranchelion
Le nom de cette famille peut aussi se rencontrer sous les formes Trenchelyon ou Tranchelyon.
La seigneurie de Pierre-Buffière (la pierre au vent) est située au sud de Limoges. Ses seigneurs furent promus en 922, premiers barons du Limousin. (Sources non retrouvées. Voir aussi article sur Persee)
On trouve dans la base Mistral des renseignements sur le fief des Roches : "En 1420 le fief des Roches appartenait à Guillaume Ouvoie. Sa fille épousa Guillaume de Tranchelion, seigneur de Palluau qui fit construire le château. En 1441 le roi accorda l'autorisation de renforcer les fortifications. En 1448 Hardouin de La Touche possède le domaine. Il est pannetier du roi Louis XI en 1469 puis sert le roi René d'Anjou et devient maître d'hôtel de la reine de Sicile. Charles VII réunit le Grand conseil au château des Roches-Tranchelion en 1449 et y séjourna en mars 1458 et en avril 1459." (photo ici ; voir aussi diverses sources topographiques sur Les Roches-Tranchelion)
• La légende
Texte issu de : Le magazine de la Touraine 19, de juillet 1986 (consultable ici).
"Les Roches-Tranchelion, à Avon-les-Roches - Un nom aux multiples légendes
Le château du lieu dit "Les Roches" puise son second patronyme dans plusieurs légendes :
– L'Ecuyer : revenant des Croisades, le chevalier des lieux apprit que sa jeune et belle épouse avait cédé aux avances d'un écuyer durant la longue attente. Confié au « jugement de Dieu », celui-ci fut enfermé avec un lion et son épée. Grâce à laquelle il lui coupa la tête et fut gracié.
– Le Serf : le seigneur des Roches ramena de Terre Sainte un lion qu'il enferma et auquel il donnait en pitance les serfs à châtier. Jusqu'à ce que l'un d'eux, ayant dissimulé une hachette sous ses vêtements, ne tranche la tête du fauve.
– Le Seigneur : la dernière version attribue au seigneur le geste « léonin » qui, pour montrer sa force, trancha la tête d'un lion ramené de croisade. Les Roches-Tranchelion..."
• Comment les Tranchelion apparaissent dans les armoriaux, traités ou ouvrages historiques
Les blasonnements originaux sont en italique, ceux restitués postérieurement entre crochets [].
J'ai ajouté systématiquement l’image du sceau de 1540 pour comparaison.
1254 - Armorial Bigot, deux versions :
version A : Esterlas de Tranchelyon de Pierre La Buffiere, l’escu de gueules a j lion rampant d’argent coroné d’or a la langue d’or a une manche vairie en la goule de lyon a une espée d’azur au poing d’or et au heurt d’or qui trenche le lion parmy, banneret et limoxin. (édité par le colonel R. Nussard = notice 47)
version B : Esterlas Tranchelyon de Pierre la Buffiere, l’escu de geules a un lion rampant d’argent coroné d’or a le langhe d’or a une manche vairie en le geule du lyon a une espee d’azur au pong d’or et au heurt d’or quy trenche le lion par my. Baneres et Limozins (édité par Brault, 1977 = notice 284)
Tranché (partition) (d'après Brault 1972) |
1285 - Armorial Vermandois 489 (f°64v ?) : Esteulle Trenchelyon de Pierre la Buffiere porte de gueulles a j lion dargent rampant couronne d’or a le langue dor a une manche de vair en la gueulle du lion a une espee dasur au poing dor au heur dor qui trenche le lion parmy.
1413 - Armorial du héraut Navarre (cité par Nussard, p. 39). Pas plus d’informations.
Tranchelion, Armorial Le Bouvier 629 (d’après Boos 455) |
=> Le lion a perdu sa couronne et sa manche de vair ; l’épée qui le transperçait est devenue autonome et est tenue par un dextrochère, ce qui transforme sa position de "en bande" à "en barre"; elle est devenue d'argent au lieu d'azur et n'a plus d'indication d'éléments décoratifs d'or.
1533 - Epitaphe de Perrette Tranchelyon à Rouen, église du monastère de Saint-Louis, dit des Béguines : "Perrette de Trenchelyon […] sœur de Guillaume Trenchelyon […] laquelle déceda le 20. Janvier 1533. & portoit en ses armes de gueules, bordé cantonné d'azur & d'argent à un lyon rampant & un bras sortant d'une nuë tenant une épée qui coupe le Lyon." (cité dans Farin, 1731, vol. 2, p. 76)
=> Le blasonnement est étrange à plusieurs niveaux : apparition du bras sortant d'une nuée, étonnant "bordé cantonné d'azur & d'argent", peu facile à comprendre. "bras sortant" et "lyon rampant" confirment que l'auteur(?) graveur(?) de l'épitaphe ne maîtrisait pas le langage du blason.
Sceau Tranchelion, 1540 (d’après Brault, fig. 139) |
1570 - Antoine de Lagarde, sgr de Tranchelion, dalle funéraire, église Saint-Pierre et Saint-Paul, Guise (02) : "l’armure est recouverte d’une tunique ornée des armes parlantes du personnage (un lion traversé d’une épée).
Armoiries de la famille Tranchelion : [d’azur au lion d’argent, et la main tenant une épée sortant d’une nuée du côté d’estoc, aussi d’argent.]" (Base Mistral)
=> Est-ce que le blasonnement restitué provient de Farin 1731 : la formulation est moins alambiquée, mais la "main [...] sortant d'une nuée" est bien commune aux deux.
1635 - Varennes, p. 143 : "Tranchelion porte de gueules, à un bras d'argent tenant une espée, dont il perçe le lion, de mesme."
p. 274 : "Tranchelyon porte de gueules, au lion d'argent, traversé d'une espée de mesme, garnie d'or, & posée en bande, la pointe en bas"
=> Deux blasonnement en parallèle. Le blasonnement de la page 274 est presque parfait. On constate que la couronne et la manche vairée ont définivement disparus.
Tranchelyon, La Colombière, 1644, p. 235, ill. 22 |
=> l’épée est tenue par une main et en barre au lieu d’être en bande.
Tranche-Lion, Palliot, p. 66, ill. XIX |
=> Il est écrit d’azur alors que le code couleur de l’illustration (rayures verticales) indique correctement le gueules
1680 - Menestrier, p. 147 : "La huitiéme espece des armoiries parlantes est de celles qui parlent en forme de rebus. […] Tranchelion, un bras qui tranche un Lion avec une épée."
=> Le bras est en train de prendre place pour longtemps.
Tranchelion, 1833, Le magasin pittoresque, p. 45 |
=> L’illustration reprend l’erreur typographique de Palliot et met l’épée en barre au lieu d’en bande. En outre, on peut s’étonner de l’ajout non blasonné de la dextre [main].
1839, tome 6 [1828-50] - Lainé, p. 92, « de Tranchelion : de gueules, à une épée d’argent en bande, tranchant un lion d’or.
Aimeri de la Garde […] dans le contrat de son mariage du 8 janvier 1364 avec Marie de Tranchelion, fille et héritière de Guillaume, seigneur de Tranchelion en Limosin (1). Ce dernier, par son testament du 11 juillet 1262, avait ordonné que l’époux de sa fille et ses enfants porteraient le nom et les armes de Tranchelion, conditions qu’Aimeri de La Garde et ses descendants ont toujours observées.
(1) : Outre la branche aînée des seigneurs de Tranchelion, éteinte dans la maison de la Garde, plusieurs rameaux de cette ancienne famille […]. Les seigneurs du Marteau, dont était Matheline de Tranchelion, mariée, le 21 juillet 1421, avec Pierre d’Orléans, seigneur du Rère, portaient : de gueules, au lion d’argent, percé en bande d’une épée du même sans garde. Palliot, dans sa Vraye et Parfaite science des Armoiries, p. 65, décrit ainsi cellles de cette maison : d’azur (le champ est gravé de gueules, p. 66), au lion d’argent, percé d’une épée du même en bande, la garde et poignée d’or. Enfin on lit ailleurs que l’épée est tenue par une main, ce qui n’existe pas sur les sceaux des descendants d’Aimeri de la Garde de Tranchelion.
1850 - D. Philippe-Lemaître, cite Brantôme narrant la bataille de Dreux (1562), la mort du capitaine de La Brosse, du maréchal de Saint-André et du jeune Tranchelion connu sous le nom de Franchillon, p. 444, note 2 : "Tranchelion portait pour amoiries un écusson au champ de gueules au lion d'argent traversé d'une épée de même, la garde et la poignée d'or, et posée en bande, la pointe en bas."
1852 - Grandmaison col. 501 : « Tranchelion – d’azur, au lion d’argent, percé d’une épée de même en bande, la garde et la poignée d’or »
=> Copie conforme au blasonnement trouvé dans Palliot, avec l’erreur de l’azur au lieu du gueules.
La Garde de Tranchelion, Rolland, 1903-26 |
"Garde (la) de Tranchelion -- Limousin. De gu. à l'épée d'arg. en bande, tranchant un lion d'or. (1861, p. 409)
Tranchelion - France. D'azur au lion d'arg., percé d'une épée du même, garnie d'or en bande. (1861, p. 1049)
La Garde de Tranchelion (de) – Limousin - De gu. à une épée d'arg., garnie d'or, posée en bande, perçant un lion d'or. (1884, p. 742) [Illustration par Rolland que l’on peut voir colorisée ici].
Tranchelion, v. la Garde de Tranchelion (1884, p. 931)"
=> Hésitations entre les différentes éditions. Dans l'édition de 1884, le blasonnement est bien restitué mis à part que le lion est resté fautivement d’or.
Orléans-Tranchelion, Gheusi, p. 181, ill. 454 |
=> Gheusi restitue correctement le blasonnement initial, et même plus puisqu’il fait disparaître la mention de la longueur de l’épée, la transformant en poignard, ce qui lui évite la mention de la garde et de la poignée d’or.
1975 - Jéquier, Tables héraldiques :
"[notice] LION COURONNÉ
cour. O, transpercé épée B montée O, tenue par un poing issant d'une manche Va tenue dans gueule lion BA 284" [cour.=couronné, B=argent, O=or, Va=vair]
=> Jéquier fait réapparaître le poing tenant l'épée, mais sortant d'une manche, et celle-ci prise dans la gueule du lion : description impossible à restituer en dessin...
1978 - Desbordes, Les origines de Pierre-Buffière (Haute-Vienne), p. 169, note 13 : "[…] le château de Tranchelion. Les armes parlantes des seigneurs de Tranchelion, d'azur à un lion d'argent percé d'une épée, n'éclairent pas les origines du lieu."
=> Bonne description, si ce n'était l'azur.
2000 - Site généalogique de la famille Lefebvre : « 78230. Guillaume de Tranchelion, chevalier, seigneur de Senevières, a épousé en secondes noces Marguerite Chevrier. d’azur à un lion d’argent percé d’une épée de même en bande, la garde et la poignée d’or » [Le père de l'épouse mourut avant 1554]
=> Le fond devrait être de gueules, sinon le blasonnement est relativement correct.
2000 - Site Genweb, Guillaume de Tranchelyon : « de gueules à un poing d’argent mouvant du bas du flanc dextre tenant une épée dont il perce un lion du même »
=> illustration et blasonnement restitués ; pas de sources citées ; le poing est toujours là ; la nuée est dessinée mais non blasonnée.
• Début d'explication
L'illustration de référence (sceau de 1540) correspond bien aux tout premiers blasonnements par un premier héraut. Puis le texte fut déchiffré par un autre héraut et ajouté dans un armorial en images, et l'image commença à se transformer : le terme pong fut interprété comme étant le mot poing. Le poing n’étant pas d'un usage courant en héraldique, il fut ensuite traduit par sénestrochère. Différents documents écrits postérieurement essayèrent de rendre le dessin original, avec plus ou moins de justesse. Le dernier dessin est l'aboutissement de l'interprétation erronée d'un texte non compris.
Nous pouvons examiner le processus de plus près.
En 1254 et 1285, les armes de la famille Tranchelion se trouvaient dans deux armoriaux en texte. Tous deux faisaient mention d’une épée au pong/poing d’or.
Le dictionnaire d’ancien français de Godefroy nous permet de voir que parmi une longue liste de variantes, pong ou poing signifiait "poignée ou pommeau de l’épée".
Que s’est-il passé entre 1285 et 1454 ? Une simple mauvaise lecture du texte a-t-elle suffi à faire apparaître un poing, et même un dextrochère ?
L’erreur s'est maintenue dans les représentations trouvées sur le web, la dernière possédant une nuée, ajoutée pour permettre de garder le poing seul, tout en masquant l’avant-bras.
La poignée [de l'épée] s'est transformée en poing et, suite à une erreur typographique chez Palliot, un fond de gueules a "donné naissance" à des variantes à fond d'azur.
• Pour aller plus loin : que signifiaient heurt et pong en ancien français et en moyen français
[BRAU] lion rampant couroné a la langue a une manche en la geule du lion a une espee au pong et au helt qui tranche le lion par mi, crowned lion rampant langued grasping a maunch in its mouth with a sword pommelled and hilted cutting the lion in half (Fig. 139). B.A 284 : a .i. lion rampant . . . coroné . . . a le (A: la) langhe . . . a une manche . . . en le geule du lyon (A: en la goule de lyon) a une espee . . . au pong et au heurt . . . quy trenche le lion par my. Note: Tranchelion arms. See Tranchier.
[BRAU] helt, hilt. See Espee au pong et au helt qui tranche le lion par mi.
[DMF] heut, subst. masc.
[T-L : heut ; GD : helt ; DEAF, H446-449 : heut ; FEW XVI, 194b : *helt]
A. - "Poignée de l'épée (formant une croix avec la garde)" ;
B. - P. ext. "Poignée d'autres armes ou d'instruments tranchants" ;
C. - "Croix".
[GOD] helt, heuil, heut, heu, heuz, heus, heux, hoz, s. m., poignée, pommeau de l’épée, manche de poignard ou de couteau.
[GOD] helte, heute, helde, hilte. s. f., poignée d’une épée.
[BRAU] pong, handle, grip (referring to a sword). See Espee au pong et au helt qui tranche le lion par mi. Note: often confused with OFr. pon (<Lat. pugnum) ‘pommel (i.e. the knob at the end of the grip)’, the term under consideration here is derived from Lat. pomum ‘fruit’.
[DMF] poing, subst. masc.
[T-L : poing ; GD : poing1 ; GDC : poign ; FEW IX, 514a : pugnus ; TLF XIII, 655b : poing]
A. - "Main fermée, poing" ;
B. - P. ext. "Toute la main jusqu'à l'endroit où elle se joint au bras, main" ;
C. - P. méton. "Poignée".
[GOD] pong, voir pont.
[GOD] pont, pon, punt, pong, pom, pum, poin, poing, puing, puin, puig, s. m., poignée ou pommeau de l’épée.
ex. Une espee garnie d’argent, pommel et le poing esmaillé. (1316, Invent. d’armures, ap. Duc., Armatura.)
[DMF] pon, subst. masc.
[T-L : pon1 ; GD : pun ; FEW IX, 152a : pomum]
"Pomme".
[GOD] pun, pung, s. m., pomme.
• Bibliographie spécifique
-- BRAULT (Gérard J.), 1973, Eight Thirteenth-Century Rolls of Arms in French and Anglo-Norman Blazon, University Park & London : The Pennsylvania State University Press, 148 p. [contient l'armorial Bigot (BA), le Glover's Roll (Copy a= Ba et Copy b=Bb), le Walford's Roll (Charles's Version=C, Leyland's Version Copy a=Cl et Copy b=Cd), The Camden Roll (D), l'armorial Chifflet-Prinet (CP), The Falkirk Roll (Thevet's Version=H), The Nativity Roll (M) et Le Siège de Caerlaverock = Karlaverok (K)
-- CHARTON (Edouard, ed.), 1833, Le magasin pittoresque, 6e année. [revue consultable sur Archive.org]
-- DESBORDES (Jean-Michel), 1978, Les origines de Pierre-Buffière (Haute-Vienne), Revue archéologique du Centre de la France 17(3-4), 1978:169-176.
-- FARIN (François), 1731, Histoire de la ville de Rouen, 6 parties en plusieurs volumes, Rouen : L. du Souillet.
GHEUSI (Pierre-Barthémémy), 1892, Le Blason héraldique, manuel nouveau de l'art héraldique, de la science du blason et de la polychromie féodale, d'après les règles du moyen âge, Paris : Firmin-Didot, XXVII-373 p. [publié sous le pseudonyme de Norbert Lorédan]
JÉQUIER (Léon), 1975, Tables héraldiques de dix-neuf armoriaux du Moyen Âge, Cahiers d'héraldique 1 (CNRS), 1975, p. XXXVI-XLII et 1 à 147. [Répertorie 8.000 écus appartenant à 3.000 familles ou personnages contenus dans les armoriaux manuscrits et imprimés, antérieurs à 1400.]
LAINÉ (P. Louis), 1828-50, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France…, Paris, chez l'auteur, 11 tomes.
LOIZEAU de GRANDMAISON (Charles), 1852, Dictionnaire héraldique, contenant l'explication et la description des termes et figures usités dans le blason,..., Paris : Migne, 1852. [Consultable sur Archive.org]
NUSSARD (Colonel Robert), 1985, Le Rôle d'armes Bigot, Paris : Le Léopard d'or.
MENESTRIER (Père Claude-François), 1680, Origine des armoiries, Paris : T. Amaulry.
PHILIPPE-LEMAÎTRE (Delphine), 1850, Histoire de la ville de Dreux et du château de Dreux, Dreux : Lemenestrel.
RIETSTAP (Johannes-Baptista), 1861, Armorial général, précédé d'un Dictionnaire des termes du blason, Gouda : G.B. Van Goor Zonen, 1861. PPP & MP
[2e éd. de 1884-87, en 2 volumes, vol. 1 et vol. 2 -- Réimpression en 1965, London, Heraldry Today -- Recense 117.000 armoiries européennes. Lacunaire pour la France et parfois fautif pour les cimiers et supports. L’outil principal pour les recherches héraldiques à l’échelle européenne. L’auteur a dépouillé 60% des armoriaux ou nobiliaires de son époque. Forcément incomplet mais encore fort utile pour certains pays (Pays-Bas, pays germaniques, Italie…)]
ROLLAND (Victor et Henri), 1903-1926, Armorial général illustré, Paris et La Haye, 1903-1926, 6 vol.
[vol. 3 (G-K) en 1909 consultable sur Archive.org -- Réimpr. en 1950-1951 par la Société de Sauvegarde historique de Lyon en 6 vol. ; réimpr. en 1967, Londres, Heraldy Today en 3 vol. -- 2 029 planches donnent le dessin des armoiries relevées par Rietstap. -- Les volumes peuvent aussi porter le titre "Planches de l'Armorial Général de J.-B. Rietstap"]
VARENNES (R.P. Marc Gilbert de), 1635, Le roy d'armes ou L'art de bien former, charger, briser, timbrer, et par consequent, blassonner toutes les sortes d'Armoiries…, Paris : P. Billaine, 460 p.
VULSON de LA COLOMBIÈRE (Marc de), 1644, La science héroïque, traitant de la noblesse, de l'origine des armes, de leurs Blasons, & Symboles,…, Paris : S. et G. Cramoisiy, 992 p. [Consultable sur Gallica et en Google Book - 2nde édition révisée en 1669]
En un mot comme en cent, non seulement on atteinte à la vie de ce pauvre matou depuis des siècles, mais en plus on lui fait subir les derniers outrages en le travestissant. Pauvre de lui...
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûre de vous suivre... Le but de ce billet n'était pas de plaindre le pauvre lion, mais de voir combien le fait de passer du texte à l'image, puis de l'image au texte... pouvait empêcher l'information de passer de manière précise et exacte.
SupprimerRassurez-vous, il ne s'agissait que d'un (mauvais) commentaire humoristique.
RépondreSupprimer"Téléphone arabe"
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