Un écu est constitué de plusieurs sortes d'éléments : les partitions, les pièces et les meubles. Après les partitions, nous passerons en revue les pièces.
[FRA pièces (honorables) ; ENG (honorable) ordinaries ; DEU (Ehren)stücken ; ESP piezas (honorables) ; ITA pezze (onorevoli)]
Je présenterai les pièces les plus fréquentes (les principales) : la fasce, le pal, la bande et la barre ;
samedi 24 mars 2012
samedi 17 mars 2012
Notions - les partitions
En plus des couleurs, les armoiries sont ornées de figures. Celles-ci peuvent être de plusieurs natures – des partitions, des pièces ou des meubles.
Nous verrons tout d'abord les partitions. La définition la plus complète est celle donnée par E. de Boos (2001) : "Nom générique donné aux motifs géométriques résultant de la division de l’écu ou des figures en un nombre pair de divisions égales et d’émaux alternés. Il existe quatre lignes de partition principales, le parti, le coupé, le tranché et le taillé, desquelles dérivent les autres partitions."
[FRA partitions ; ENG partitions ; DEU Teilung ; NED ?? ; ESP particiones ; ITA partizioni]
N.B. Toutes les illustrations théoriques (en noir et blanc) sont tirées ou adaptées de G. Brault (1972).
Erratum du 26 novembre 2013 : L'exemple du taillé (provenant de Palliot, p. 618 et repris dans Bouton, p. 51) s'est révélé erroné (merci à André Chappuis). En effet, le canton suisse de Zurich se blasonne comme suit : "tranché d'argent et d'azur". J'ai donc remplacé l'écu de Zurich par un "vrai" taillé, figure rarissime, il est vrai (Des Clopets, une famille éteinte dont les armes semblent avoir été relevées par les Loisie, en Bourgogne).
Nous verrons tout d'abord les partitions. La définition la plus complète est celle donnée par E. de Boos (2001) : "Nom générique donné aux motifs géométriques résultant de la division de l’écu ou des figures en un nombre pair de divisions égales et d’émaux alternés. Il existe quatre lignes de partition principales, le parti, le coupé, le tranché et le taillé, desquelles dérivent les autres partitions."
[FRA partitions ; ENG partitions ; DEU Teilung ; NED ?? ; ESP particiones ; ITA partizioni]
N.B. Toutes les illustrations théoriques (en noir et blanc) sont tirées ou adaptées de G. Brault (1972).
Erratum du 26 novembre 2013 : L'exemple du taillé (provenant de Palliot, p. 618 et repris dans Bouton, p. 51) s'est révélé erroné (merci à André Chappuis). En effet, le canton suisse de Zurich se blasonne comme suit : "tranché d'argent et d'azur". J'ai donc remplacé l'écu de Zurich par un "vrai" taillé, figure rarissime, il est vrai (Des Clopets, une famille éteinte dont les armes semblent avoir été relevées par les Loisie, en Bourgogne).
samedi 10 mars 2012
Notions - liste de références bibliographiques
Une majeure partie des références est déjà mentionnée dans Notions - liste d'abréviations. Je ne rappellerai que ce qui me paraît l'essentiel de la documentation héraldique, en écartant les trop nombreux ouvrages ayant recopié (souvent sans en changer une virgule) les grands pionniers que sont Palliot et Vulson de La Colombière.
Chaque fois que cela existe, je mentionnerai la possibilité de consulter en ligne (par un lien).
Pour ceux qui souhaitent trouver réunies un plus grand nombre de références, voir ici la page Références bibliographiques et sources (sceaux, armoriaux et généalogies) que j'ai constituée et que je mets à jour régulièrement.
Chaque fois que cela existe, je mentionnerai la possibilité de consulter en ligne (par un lien).
Pour ceux qui souhaitent trouver réunies un plus grand nombre de références, voir ici la page Références bibliographiques et sources (sceaux, armoriaux et généalogies) que j'ai constituée et que je mets à jour régulièrement.
samedi 3 mars 2012
Notions - liste d'abréviations
Pour éviter d'alourdir inutilement le texte des billets et surtout la légende des illustrations, j'ai souvent utilisé des abréviations, explicitées ici.
- Les principales langues européennes
- Le français
- Les armoriaux anciens
- Les traités d'héraldique et ouvrages récents
- Abréviations spécifiques au CNRTL
samedi 25 février 2012
Notions - les couleurs
Les couleurs sont appelées "émaux" dans les traités du blason.
L'ensemble des couleurs comprend les métaux (or et argent), les émaux, appelés couleurs (gueules, azur, sinople et pourpre) et les fourrures (hermine et vair)
[FRA émail ou couleurs ; ENG enamel ou colours ; DEU Farbe ou Tinktur ; NED ?? ; ESP esmalte ou colores ; ITA smalto ou colori]
L'ensemble des couleurs comprend les métaux (or et argent), les émaux, appelés couleurs (gueules, azur, sinople et pourpre) et les fourrures (hermine et vair)
Illustration d’après le cédérom L'univers du blason (©BNF) |
[FRA métaux ; ENG metal ; DEU Metalle ; NED ?? ; ESP metales ; ITA metalli]
[FRA fourrures ou pannes ; ENG fur ; DEU Pelzwerk (ou Kürsch, si naturelle) ; NED ?? ; ESP forro ; ITA pellicia]
samedi 18 février 2012
Notions - la structure de l'écu
L’écu est à l’image du corps du chevalier, comprenant la tête (chef), les bras (dextre et senestre ; à main droite ou gauche), les hanches (flancs ou côtés), le buste (milieu, cœur ou abîme), les jambes (pied ou pointe).
De manière étonnante, la dextre se situe à gauche et la senestre à droite, car on doit imaginer l’écu posé ou accroché devant le chevalier qui nous fait face, et il s’agit de “sa” droite et de “sa” gauche.
Les expressions à dextre et à senestre correspondent à toute la hauteur des côtés de l'écu, ou à la dextre / senestre de l’objet de référence, mais jamais à un point central du côté.
Ces termes ou expressions sont appelés "points" dans les manuels.
De manière étonnante, la dextre se situe à gauche et la senestre à droite, car on doit imaginer l’écu posé ou accroché devant le chevalier qui nous fait face, et il s’agit de “sa” droite et de “sa” gauche.
Les expressions à dextre et à senestre correspondent à toute la hauteur des côtés de l'écu, ou à la dextre / senestre de l’objet de référence, mais jamais à un point central du côté.
Plaque funéraire de Geoffroy Plantagenêt au musée Tessé, Le Mans, v. 1150-1155 (©F. Velde, Heraldica) |
samedi 11 février 2012
Notions - introduction
D'où proviennent les armoiries et la langue qui sert à les décrire ?
1. Origine des armoiries
1. Origine des armoiries
Atlas de Frederik V, vol. 2 “Le monde et l’Europe”, f°19 (détail) ©Der Kongelige Bibliotek |
samedi 4 février 2012
La langue du blason - présentation
Le titre de ce blog est le titre de la thèse que j'ai soutenue le 12 novembre 2009 à l'École Pratique des Hautes Études, sous la direction de Michel Pastoureau.
J'ai découvert quelques temps après que c'était aussi le titre d'un article de François Millepierres paru dans la revue Vie et Langage en juin 1968. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien contenir et ce que venait faire un article sur l'héraldique au milieu de ceux d'autres auteurs traitant de "L'esprit des peuples à travers leurs mots d'esprit", "Les Américains et la langue anglaise", "Tous dans la limonade !" et autres passionnants problèmes du langage… [je cite ce qu'on peut lire sur la couverture]
J'envisage de commenter et recentrer cet article qui peut intéresser les personnes averties, à titre de curiosité (voir ici).
Après vous avoir présenté le contenu de ma thèse, je survolerai ce que contenait cet article du même nom fait par un philosophe, humaniste mais non spécialiste de l'héraldique.
J'ai découvert quelques temps après que c'était aussi le titre d'un article de François Millepierres paru dans la revue Vie et Langage en juin 1968. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien contenir et ce que venait faire un article sur l'héraldique au milieu de ceux d'autres auteurs traitant de "L'esprit des peuples à travers leurs mots d'esprit", "Les Américains et la langue anglaise", "Tous dans la limonade !" et autres passionnants problèmes du langage… [je cite ce qu'on peut lire sur la couverture]
J'envisage de commenter et recentrer cet article qui peut intéresser les personnes averties, à titre de curiosité (voir ici).
Après vous avoir présenté le contenu de ma thèse, je survolerai ce que contenait cet article du même nom fait par un philosophe, humaniste mais non spécialiste de l'héraldique.
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