La disposition des éléments en nombre est en rapport avec la forme ancienne de l’écu, en triangle. Avec l’évolution de l’écu vers la forme carrée pour aboutir à la forme dite “à la Bara” (avec le bas en forme d'accolades [merci à Rincevent]), les éléments d’un écu ancien sont devenus difficiles à répartir de façon équilibrée.
jeudi 28 juin 2012
dimanche 17 juin 2012
Le dragon héraldique
Dragon, Très riches heures de Champagne (présentées ici), Bibliothèque municipale de Châlons-en-Champagne, Ms 1716 f°67v (©Interbibly) (d'autres illustrations de dragons tirées de Bestiaires peuvent être admirées sur le site The Medieval Bestiary) |
samedi 9 juin 2012
Le Père C.-F. Menestrier
Le Père Claude-François Menestrier occupe une place toute particulière dans l'histoire "théorique" de l'héraldique et surtout dans sa mise en place en tant que science héraldique ou art héraldique.
Le Père Menestrier faisait partie de l'ordre des Jésuites. Son oeuvre sur l'héraldique est considérable et s'inscrit dans l'œuvre pédagogique, spécifique aux Jésuites, comprenant tout spécialement un apprentissage de l'héraldique. Leur pédagogie aux XVIIe et XVIIIe siècles est présentée par P. Palasi dans son ouvrage sur Les jeux de cartes et de l'oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles paru en 2000. Le déclin de leur influence commencera peu avant 1690, puis la Révolution interdira leur enseignement, faisant tomber dans l'oubli l'enseignement spécifique de l'héraldique.
Je présenterai, avant tout, les oeuvres accessibles ou commentées en ligne. J'ai volontairement omis les ouvrages numérisés de manière particulièrement médiocre par Google.
N.B. Mis à jour le 1er décembre 2014.
Le Père Menestrier faisait partie de l'ordre des Jésuites. Son oeuvre sur l'héraldique est considérable et s'inscrit dans l'œuvre pédagogique, spécifique aux Jésuites, comprenant tout spécialement un apprentissage de l'héraldique. Leur pédagogie aux XVIIe et XVIIIe siècles est présentée par P. Palasi dans son ouvrage sur Les jeux de cartes et de l'oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles paru en 2000. Le déclin de leur influence commencera peu avant 1690, puis la Révolution interdira leur enseignement, faisant tomber dans l'oubli l'enseignement spécifique de l'héraldique.
Je présenterai, avant tout, les oeuvres accessibles ou commentées en ligne. J'ai volontairement omis les ouvrages numérisés de manière particulièrement médiocre par Google.
N.B. Mis à jour le 1er décembre 2014.
Claude-François Menestrier (1631-1705) (©GVNL & BM de Lyon) |
- Sa vie
- Son œuvre
- Définition du créquier dans les différents traités
jeudi 31 mai 2012
Armoriaux anciens
Les armoriaux sont présentés sous forme alphabétique abrégée, accompagnés quand disponibles d'une illustration et d'un lien vers l'original (ou ses copies, contemporaines ou plus récentes), ou encore vers l'édition savante du fac-similé ou du texte seul.
La liste n'est pas exhaustive, tant s'en faut. Je suis partie de la liste sur laquelle E. de Boos s'était appuyé pour illustrer son Dictionnaire du blason.
Les découvertes se faisant au fur et à mesure, la liste est complétée/corrigée/illustrée chaque fois qu'une nouvelle information est disponible (illustration ou lien). Les illustrations sont placées entre le nom et la notice qui les concernent.
[mis à jour le 13/04/2019, les éléments en gras ont été re-vérifiés]
[FRA armorial ; ENG armorial ou roll of arms ; DEU Wappenbuch ; NED wapenboek ; ESP armorial ou libro de armeria ; ITA stemmario]
[FRA rôle d'armes ; ENG roll of arms ; DEU Wappenrolle]
dimanche 27 mai 2012
L'éléphant de la famille Helfenstein (Souabe)
Dans le monde de l'héraldique germanique, la figure de l'éléphant est très intimement liée à la famille Helfenstein.
Les armes parlantes de cette famille sont très tôt connues puisqu'on les rencontre déjà dans le rôle d'armes de Zurich (Helfen, mot proche phonétiquement de Elefant "éléphant" et Stein "pierre, rocher, mont").
Les armes parlantes de cette famille sont très tôt connues puisqu'on les rencontre déjà dans le rôle d'armes de Zurich (Helfen, mot proche phonétiquement de Elefant "éléphant" et Stein "pierre, rocher, mont").
"un éléphant sur un mont alésé", détail de la pierre tombale d'Adelheid von Helfenstein, 1356 (©Andreas Praefcke) |
- La langue
- Les images
jeudi 17 mai 2012
La croix
La croix, toutes variantes confondues, fait partie des figures très fréquentes en héraldique, après le lion et l'aigle.
Les variantes de la croix sont très nombreuses, même si certaines sont fort rares. Dans la liste qui suit, les appellations mises en italique existaient déjà en ancien français (AF) :
"de sable à la croix d'or", Guillaume d'Albon, REV 782 (d'après Boos 113) |
samedi 5 mai 2012
Compte rendu de l'article « La langue du blason »
J'avais commencé mon blog en signalant cet article sur "La langue du blason" :
J'ai découvert […] que c'était aussi le titre d'un article de François Millepierres paru dans la revue Vie et Langage en juin 1968. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien contenir et ce que venait faire un article sur l'héraldique au milieu de ceux d'autres auteurs traitant, par exemple, de "L'esprit des peuples à travers leurs mots d'esprit", "Les Américains et la langue anglaise", "Tous dans la limonade !" et autres passionnants problèmes du langage… [présentation des articles sur la couverture de la revue].
Armes du comte de Soissons, Vie et Langage 195, juin 1968 (©Larousse) |
lundi 23 avril 2012
Les créquiers de l'illustre maison de Créquy
La maison de Créquy (ou Créqui) fait partie des trois grandes familles françaises dont l'ancienneté remonte aux premiers temps de l'héraldique et même avant, et qui sont si connues qu'on disait autrefois :
"Ailly, Mailly, Créquy
Tels noms, telles armes, tels crys"
Jean V de Créquy, Grand Armorial Equestre de la Toison d'Or, v. 1450 ©BNF |
lundi 16 avril 2012
Notions - les brisures
Les brisures sont des figures qui se particularisent principalement par l'usage qui en est fait : elles servent à différencier deux individus de la même famille.
Plein signifie que l’écu correspond aux armoiries d’un “chef d’armes”, c’est-à-dire l’aîné de la branche aînée et que ces armes ne comprennent aucune brisure, aucune marque de cadet.
Les figures servant de brisure ne sont pas des divisions, mais peuvent être des pièces, souvent diminuées, et surtout des meubles. Ces derniers, ayant la possibilité d'être représentés en toute petite taille, se prêtent mieux à ce genre d'usage.
Notre propos portera spécialement sur l'armorial Le Breton car il permet de mieux appréhender comment s'est construit le système des brisures.
[FRA brisure ; ENG cadency, mark of cadency ou brisure ; DEU Beizeichen ou Brisure ; ESP brisura ; ITA spezzatura]
[FRA pleines (armes -) ; ENG full]
[FRA lambel ; ENG label ; DEU Turnierkragen ; NED barensteel ; ESP lambel ; ITA lambello]
lundi 9 avril 2012
Notions - les meubles
Nous avons parcouru les partitions (ou divisions qui créent des zones distinctes à l'intérieur de l'écu) et les pièces (figures principales dont la position est fixe et le nombre limité). Nous allons examiner maintenant les meubles, figures dont la place n'est pas fixe. Soit on peut donner leur nombre, soit elles peuvent être innombrables ou sans nombre (on parle alors d'un semé). Leur spécificité, rare en héraldique, est de constituer un ensemble ouvert : toute nouvelle figure peut être introduite en héraldique en tant que meuble. On trouve ainsi des mongolfières pour la famille de Montgolfier.
Furetiere nous dit qu'un meuble, c’est « tout ce qui charge, brise ou accompagne les pieces & les divisions d’un escu » (1690, notice “meuble”).
[FRA meuble ; ENG charges ; DEU Figur ou Zeichen ; ESP muebles]
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