L’élément de composition contre- ne peut être présenté sans faire appel aux illustrations qui permettent de mieux appréhender les subtilités de son emploi. La majorité des qualificatifs composés de contre- peut se présenter sous deux formes qui varieront selon les époques : fascé peut donner contre-fascé ou fascé-contre-fascé, cette dernière formule décrivant plus finement certaines compositions : un fascé-contre-fascé est un fascé auquel on a accolé son reflet (comme dans un miroir), avec les couleurs alternées au niveau du trait de partition.
L'exemple suivant permet de comprendre que la notion de "contre-" était utilisée pour traduire des dessins complexes tout en cherchant à garder une formule concise.
samedi 14 juillet 2012
dimanche 8 juillet 2012
Les mésaventures du lion de la famille Tranchelion
Au cours de l’histoire de l’héraldique, les armoriaux, catalogues d’armoiries décrites ou illustrées se sont succédés. Si l’on étudie les armes d’une famille, on constate que le texte et l’image peuvent se répondre de manière exacte ou inexacte. Cela fait ressortir la possibilité, rare, de variation de sens et d’image.
J’ai choisi, comme exemple, celui de la famille Tranchelion.
J’ai choisi, comme exemple, celui de la famille Tranchelion.
Sceau Tranchelion de 1540 (d’après Brault fig. 139) |
jeudi 28 juin 2012
Figures (pièces, meubles) en nombre
La disposition des éléments en nombre est en rapport avec la forme ancienne de l’écu, en triangle. Avec l’évolution de l’écu vers la forme carrée pour aboutir à la forme dite “à la Bara” (avec le bas en forme d'accolades [merci à Rincevent]), les éléments d’un écu ancien sont devenus difficiles à répartir de façon équilibrée.
dimanche 17 juin 2012
Le dragon héraldique
Dragon, Très riches heures de Champagne (présentées ici), Bibliothèque municipale de Châlons-en-Champagne, Ms 1716 f°67v (©Interbibly) (d'autres illustrations de dragons tirées de Bestiaires peuvent être admirées sur le site The Medieval Bestiary) |
samedi 9 juin 2012
Le Père C.-F. Menestrier
Le Père Claude-François Menestrier occupe une place toute particulière dans l'histoire "théorique" de l'héraldique et surtout dans sa mise en place en tant que science héraldique ou art héraldique.
Le Père Menestrier faisait partie de l'ordre des Jésuites. Son oeuvre sur l'héraldique est considérable et s'inscrit dans l'œuvre pédagogique, spécifique aux Jésuites, comprenant tout spécialement un apprentissage de l'héraldique. Leur pédagogie aux XVIIe et XVIIIe siècles est présentée par P. Palasi dans son ouvrage sur Les jeux de cartes et de l'oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles paru en 2000. Le déclin de leur influence commencera peu avant 1690, puis la Révolution interdira leur enseignement, faisant tomber dans l'oubli l'enseignement spécifique de l'héraldique.
Je présenterai, avant tout, les oeuvres accessibles ou commentées en ligne. J'ai volontairement omis les ouvrages numérisés de manière particulièrement médiocre par Google.
N.B. Mis à jour le 1er décembre 2014.
Le Père Menestrier faisait partie de l'ordre des Jésuites. Son oeuvre sur l'héraldique est considérable et s'inscrit dans l'œuvre pédagogique, spécifique aux Jésuites, comprenant tout spécialement un apprentissage de l'héraldique. Leur pédagogie aux XVIIe et XVIIIe siècles est présentée par P. Palasi dans son ouvrage sur Les jeux de cartes et de l'oie héraldiques aux XVIIe et XVIIIe siècles paru en 2000. Le déclin de leur influence commencera peu avant 1690, puis la Révolution interdira leur enseignement, faisant tomber dans l'oubli l'enseignement spécifique de l'héraldique.
Je présenterai, avant tout, les oeuvres accessibles ou commentées en ligne. J'ai volontairement omis les ouvrages numérisés de manière particulièrement médiocre par Google.
N.B. Mis à jour le 1er décembre 2014.
Claude-François Menestrier (1631-1705) (©GVNL & BM de Lyon) |
- Sa vie
- Son œuvre
- Définition du créquier dans les différents traités
jeudi 31 mai 2012
Armoriaux anciens
Les armoriaux sont présentés sous forme alphabétique abrégée, accompagnés quand disponibles d'une illustration et d'un lien vers l'original (ou ses copies, contemporaines ou plus récentes), ou encore vers l'édition savante du fac-similé ou du texte seul.
La liste n'est pas exhaustive, tant s'en faut. Je suis partie de la liste sur laquelle E. de Boos s'était appuyé pour illustrer son Dictionnaire du blason.
Les découvertes se faisant au fur et à mesure, la liste est complétée/corrigée/illustrée chaque fois qu'une nouvelle information est disponible (illustration ou lien). Les illustrations sont placées entre le nom et la notice qui les concernent.
[mis à jour le 13/04/2019, les éléments en gras ont été re-vérifiés]
[FRA armorial ; ENG armorial ou roll of arms ; DEU Wappenbuch ; NED wapenboek ; ESP armorial ou libro de armeria ; ITA stemmario]
[FRA rôle d'armes ; ENG roll of arms ; DEU Wappenrolle]
dimanche 27 mai 2012
L'éléphant de la famille Helfenstein (Souabe)
Dans le monde de l'héraldique germanique, la figure de l'éléphant est très intimement liée à la famille Helfenstein.
Les armes parlantes de cette famille sont très tôt connues puisqu'on les rencontre déjà dans le rôle d'armes de Zurich (Helfen, mot proche phonétiquement de Elefant "éléphant" et Stein "pierre, rocher, mont").
Les armes parlantes de cette famille sont très tôt connues puisqu'on les rencontre déjà dans le rôle d'armes de Zurich (Helfen, mot proche phonétiquement de Elefant "éléphant" et Stein "pierre, rocher, mont").
"un éléphant sur un mont alésé", détail de la pierre tombale d'Adelheid von Helfenstein, 1356 (©Andreas Praefcke) |
- La langue
- Les images
jeudi 17 mai 2012
La croix
La croix, toutes variantes confondues, fait partie des figures très fréquentes en héraldique, après le lion et l'aigle.
Les variantes de la croix sont très nombreuses, même si certaines sont fort rares. Dans la liste qui suit, les appellations mises en italique existaient déjà en ancien français (AF) :
"de sable à la croix d'or", Guillaume d'Albon, REV 782 (d'après Boos 113) |
samedi 5 mai 2012
Compte rendu de l'article « La langue du blason »
J'avais commencé mon blog en signalant cet article sur "La langue du blason" :
J'ai découvert […] que c'était aussi le titre d'un article de François Millepierres paru dans la revue Vie et Langage en juin 1968. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien contenir et ce que venait faire un article sur l'héraldique au milieu de ceux d'autres auteurs traitant, par exemple, de "L'esprit des peuples à travers leurs mots d'esprit", "Les Américains et la langue anglaise", "Tous dans la limonade !" et autres passionnants problèmes du langage… [présentation des articles sur la couverture de la revue].
Armes du comte de Soissons, Vie et Langage 195, juin 1968 (©Larousse) |
lundi 23 avril 2012
Les créquiers de l'illustre maison de Créquy
La maison de Créquy (ou Créqui) fait partie des trois grandes familles françaises dont l'ancienneté remonte aux premiers temps de l'héraldique et même avant, et qui sont si connues qu'on disait autrefois :
"Ailly, Mailly, Créquy
Tels noms, telles armes, tels crys"
Jean V de Créquy, Grand Armorial Equestre de la Toison d'Or, v. 1450 ©BNF |
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